• NdR: La chronique est rédigée depuis plusieurs mois, mais j'ai un peu laissé le blog à l'abandon... mieux vaut tard que jamais.

    Alpha & Omega : L’origine (tome 0), Patricia BRIGGS

    Roman Bit-Lit - Patricia BRIGGS  - Milady - Mars 2011

    Dans ma bibliothèque

    En vente en ligne sur la Fnac ou Amazon pour 6€

    Synopsis: « Anna est un loup-garou.

    Elle découvre un nouveau sens à son existence quand le fils du chef des siens débarque en ville pour réprimer les troubles au sein de la meute de Chicago et qu'il insuffle à Anna un courage qu'elle n'avait encore jamais ressenti.» (Synopsis sur la page Babélio)

     

     Pourquoi m’être intéressée à ce livre ? Tout simplement parce que j’ai lu les 1ers tomes de Mercy Thompson (j’en ferais peut-être une chronique quand je les relirais) de la même auteure et que j’ai été totalement happée dans son univers fait de loup-garous, de Faes, de Vampires, de Fantômes avec une héroïne intrigante au caractère bien trempé. Pour couronner le tout, les personnages d’Alpha & Omega sont évoqués dans le 1er tome de Mercy Thompson donc forcément…

     Voila comment je me retrouve devant Alpha & Omega, un moment après l’avoir reçu en cadeau. Et je sais parfaitement pourquoi j’ai attendu avant de le lire… je craignais d’avoir envie de lire les tomes suivants (que je ne possède pas encore).

     Et bien j’avais raison.

     Le problème de ce livre, c’est qu’il est très court. C’est une simple nouvelle qui permet simplement d’introduire les personnages, les présenter brièvement et d’expliquer les bases de leur relation. Il se lit très rapidement.

     On nous présente Anna, une petite nana qui s’est retrouvée dans le monde des loups-garous sans trop savoir comment et qui est totalement perdue dans cette univers. Et pour cause: la meute entière ne fait que « l’écraser » et la réduire au silence. On est loin de Mercy Thompson, la mécanicienne Changeuse qui s’amuse à enquiquiner son voisin, Alpha de son état. Et pourtant… malgré tout ce que les membres de la meute auront pu lui faire, je trouve qu’elle parvient encore à  leur tenir tête. C’est ainsi qu’elle téléphone au Marrok, Bran, (l’Alpha des Alphas, en gros) au moment où elle découvre que quelque chose d’étrange se passe dans sa meute et que celle-ci semble nuire aux autres. Charles, un ancien Loup-Garou -fils de Bran- vient alors lui rendre visite pour tenter de comprendre le problème (et éviter que les membres de sa meute se venge). Charles est calme, autoritaire n’aime pas la trop la présence des humains, reste plutôt indifférent, mais voila… « Frère Loup » trouve la louve d’Anna très à son goût.

     Je dois admettre que j’aime beaucoup Charles (… c’est étonnant ahah) même si c’est probablement parce qu’il s’avère être très… touchant (?) vis-à-vis d’Anna qu’on a tenté de briser. Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est quand il évoque son fameux « Frère Loup », c’est-à-dire son «Loup». Avec Patricia Briggs on a une vision des loups-garous comme de deux entités vivants dans une même personne… la partie humaine et la partie Loup (qui prend souvent le dessus et qui est une sorte « d’instinct ») qui existe même lorsque la personne n’est pas transformée. Le Loup prends possession de la personne quand celle-ci est blessée notamment, sous forme animal, et il est généralement incontrôlable dans ses moments-là. Je trouve ça intéressant qu’on garde vraiment une part sauvage, une part animal, dans les Loup-Garous.

     Comme je l’ai dis plus haut, le livre n’est pas long, et -de ce fait- l’intrigue est « rapidement » résolue mais elle reste -à mes yeux- bien construite.

     L’autre bémol qu’on pourrait trouver est la rapidité avec laquelle les sentiments entre eux naissent et la décision finale d’Anna. Le premier point concernant les sentiments: ça ne m’a pas tant gênée au final; c’est leur « loup » qui se manifeste : il a choisi sa compagne (comme c’est expliqué dans le texte), voila tout. Le coté « humain » étant fortement influencé par ce choix ne peut pas lutter, à mon avis. Et c’est la raison pour laquelle ils se rapprochent aussi rapidement. Quant à la décision d’Anna… disons -sans spoiler- qu'elle reste néanmoins tout à fait compréhensible.

     

     Pour conclure, j’ai aimé ce livre et j’ai eu du mal à le lâcher. Mon gros regret ce situe dans la longueur de ce tome mais n’étant qu’un livre introductif, ce n’est pas surprenant. 

     

    Note  8/10

     


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  • Ne le dis à Personne…, Harlan Coben

    Roman à suspense, 2001. Edition France Loisirs pour ma part.

    En vente en ligne à la Fnac, Amazon en version Poche à 7€70.

    Obtenu à… Prêt. Bibliothèque de ma mère.

    Synopsis: « Imaginez… Votre femme a été tuée par un sérial killer. Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme. Vous cliquez: une image… C’est son visage, au milieu d’une foule, filmé en temps réel. Impossible pensez-vous ? Et si vous lisiez Ne le dis à personne…? »

     

     Le titre vous dis quelque chose ? Sans doute; on passe assez souvent l’adaptation cinématographique française (il n'y en a pas d’autre de toute façon) à la télévision. J’ai réussi lui échapper (mais j’ai le dvd devant moi et je ne vais pas tarder à faire la comparaison entre les deux)* et ai préféré lire le livre avant toute chose.

     Cette histoire m’intriguait. Peut-être justement à cause des bandes annonces que j’ai déjà dû enregistrer inconsciemment dans un coin de ma mémoire ? Ou bien seulement le synopsis qui est, il faut l’admettre, assez accrocheur. 

     Alors voila, j’ai commencé ma lecture par le retour dans le passé de David Beck -dit Beck- et Elizabeth directement au fameux jour du décès de cette dernière. Du point du vue du mari, Beck donc. Hop, directement dans le bain. Et ce n’est pas peu dire: les chapitres sont courts et donnent à chaque fois envie d’enchainer sur le suivant, puis le suivant puis… vous m’avez comprise. Quelques fois, on quitte Beck pour se focaliser sur d’autres individus qui, dans un premier temps, ne semblent pas liés à lui. Nous découvrons ainsi Vic, Gandle, Wu et Jeremiah. J’ai cependant trouvé que ces passages, bien que d’un point du vue externe, ne se détachaient pas assez du style « d’écriture » de Beck, j'aurais aimé une réelle coupure entre les deux, qu'on différencie mieux le moment où Beck raconte son histoire et le moment où on observe un autre personnage. Mais ce n’est qu’un détail. Quand on se refocalise sur Beck et sa « course » pour retrouver sa femme ou tout du moins découvrir la vérité, d’autres personnages viennent se mêler à lui (Linda, Shauna, l’avocate, Carlson, Tyrese, etc) avec pour chacun une personnalité bien unique surprenante quand on regarde leur nombre.

     Au-delà de cet aspect; l’intrigue se déroule en l’espace de quelques jours pourtant les éléments apparaissent petit à petit et tout se mets lentement en place. Et finalement, on découvre que Beck, lui-même, ne nous a pas tout révélé depuis le début (le fourbe!). Le souffle coupé jusqu’à la dernière page.

     Quant au style littéraire, je l’ai trouvé assez simple, sans fioritures, à porté de tout le monde. Ça ne m’a pas dérangé plus que ça; c’était cohérent avec l’histoire et c’était somme toute agréable à lire.

    Note: 8.5/10  

     

    (*: Entre temps, j'ai commencé à regarder l'adaptation cinématographique mais je ne suis pas parvenue à accrocher... j'aurais peut-être dû laisser plus de temps entre ma lecture et la visualisation du film)

     


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